une matinée de lundi en São Luis do Maranhão

Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 11/07/2008

Un chinois et sa femme maigre
vendant camelote dans le trottoir de la Banque du Brésil dans la Place Deodoro
une blonde pressée traverse l'embouteillage de la Rue de la Paix

le taxi descend l'Avenue Magalhães de Almeida
je lis ou mieux je relis le poète Ferreira Gular

je suis dans le Banque Bradesco
le caissier appelle le nombre 18 - et moi je suis le 22
à peine un nombre qui attend
dans cette matinée de soleil

www.rnrodrigues.over-blog.com

Le caissier n'a pas l'ame poète.
Disons qu'il fait un travail de routine sans trop de mondainité.
Lire un poète puis le relire...prendre son temps de découvrir celui qui se cache derrière les mots...
Les mots et les chiffres ,que sont ils sans ame ?